Sommet de Sharm el-Sheikh : vers un tournant diplomatique au Moyen-Orient

Un sommet de paix s’est ouvert ce 13 octobre 2025 à Sharm el-Sheikh, co-présidé par Donald Trump et le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi, avec l’objectif de consolider l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, et de jeter les bases de la reconstruction de Gaza.
Parmi les participants figurent des chefs d’État et de gouvernement venant de plus de 20 pays — dont la France, le Royaume-Uni, la Turquie, l’Arabie saoudite — ainsi que des représentants d’organisations internationales comme l’ONU. Le président palestinien Mahmoud Abbas devrait être présent.
Si l’invitation avait été adressée au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ce dernier a finalement décliné sa participation, évoquant un conflit avec un calendrier religieux. L’absence d’Israël sur les lieux soulève déjà des interrogations sur la portée réelle du sommet et sa capacité à fixer des engagements contraignants.
Au cœur des débats : la gouvernance future de Gaza, la sécurité régionale, le désarmement du Hamas et l’acheminement de l’aide humanitaire. Le sommet pourrait servir de cadre à une signature officielle du plan de paix négocié récemment.