Frappes sur la prison d’Evin : Human Rights Watch évoque un « crime de guerre »

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé les frappes aériennes menées par Israël en juin dernier contre la prison d’Evin, située à Téhéran, les qualifiant de « crime de guerre apparent ». Cette attaque, selon les informations disponibles, aurait provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes, parmi lesquelles figuraient des détenus, des visiteurs et des employés de l’établissement.
D’après HRW, l’onde de choc ne s’est pas limitée au bombardement. Les rescapés auraient depuis été soumis par les autorités iraniennes à des mauvais traitements, à des disparitions forcées et à des conditions carcérales jugées inhumaines. Ces allégations reposent sur des témoignages recueillis par l’organisation, mais n’ont pas encore fait l’objet d’une enquête indépendante et complète.
Si Tel-Aviv n’a pas publiquement commenté ces accusations, certains observateurs estiment que cette frappe pourrait avoir visé des personnalités politiques ou des détenus considérés comme sensibles par Israël. HRW appelle la communauté internationale à ouvrir une enquête impartiale afin de déterminer les responsabilités et d’assurer la protection des survivants.