Afrique du Nord : baisse des violences djihadistes, tandis que le Sahel demeure en crise, selon un rapport
Un nouveau rapport confirme que l’Afrique du Nord connaît une décrue notable de la violence djihadiste. Les violences attribuées aux groupes islamistes extrémistes y ont fortement diminué, au point que la région enregistre désormais le plus faible nombre de décès liés à ces groupes en Afrique, avec moins d’une centaine d’événements et points mortels, notamment en Égypte, en Algérie et en Libye.
En revanche, la situation reste tragiquement alarmante dans le Sahel. Cette région continue d’être l’épicentre de la violence extrémiste, concentrant plus de la moitié des décès liés au terrorisme sur le continent — plus de 10 400 victimes en 2024, soit 55 % du total africain, malgré une légère baisse dans certains pays. Des groupes comme JNIM écument le Sahel, augmentant leur emprise territoriale et leur capacité à frapper des zones urbaines et rurales.
Ces divergences régionales soulignent une réalité préoccupante : alors que le Nord africain parvient à réduire l’activité extrémiste au prix d’efforts concertés, le Sahel s’enfonce dans une crise sécuritaire exacerbée par l’instabilité politique, les coups d’État répétés et le retrait des forces internationales.
