Tensions diplomatiques : Ramaphosa critiqué après son échange avec Donald Trump à la Maison Blanche

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L’entretien entre le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son homologue américain Donald Trump, tenu mercredi à la Maison Blanche, a suscité une vive controverse en Afrique du Sud. De nombreux citoyens sud-africains expriment leur déception face à ce qu’ils considèrent comme une posture trop conciliante de leur chef d’État face aux accusations renouvelées du président Trump concernant de prétendues violences systématiques contre les fermiers blancs.
Lors de leur échange, Donald Trump aurait une nouvelle fois évoqué la question sensible des expropriations et des violences foncières, qu’il qualifie de ciblées contre les Afrikaners. Une affirmation déjà contestée par plusieurs observateurs internationaux mais qui continue de susciter des tensions. Selon certains analystes, Cyril Ramaphosa n’aurait pas réagi avec suffisamment de fermeté, laissant l’impression d’un déséquilibre dans le rapport de force diplomatique.
Pour de nombreux Sud-Africains, le président Ramaphosa aurait été pris de court et n’a pas suffisamment défendu la politique nationale sur la réforme agraire, ni dénoncé clairement ce qu’ils estiment être des allégations exagérées, voire infondées. L’échange est ainsi perçu comme une occasion manquée de clarifier la position sud-africaine sur une question intérieure très politisée à l’international.
Ce malaise relance le débat sur la capacité des dirigeants africains à s’imposer sur la scène mondiale, notamment face à des partenaires aux discours percutants. Certains appellent déjà à une réaction plus ferme du gouvernement sud-africain pour rétablir une image équilibrée de la situation nationale.