International : Royaume-Uni et Canada prêts à reconnaître l’État de Palestine en septembre à l’ONU

Le Royaume-Uni a annoncé son intention de reconnaître officiellement l’État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies prévue en septembre 2025. Le Premier ministre Keir Starmer a précisé que cette décision interviendrait à moins qu’Israël ne prenne des mesures concrètes pour atténuer la crise humanitaire à Gaza. Londres exige notamment un cessez-le-feu immédiat, la suspension des annexions dans les territoires occupés, la réouverture des couloirs humanitaires et un engagement clair en faveur d’une solution à deux États.
Le Canada a de son côté exprimé une volonté similaire. Le Premier ministre Mark Carney a conditionné la reconnaissance de la Palestine à plusieurs réformes internes, notamment l’organisation d’élections libres en 2026 sans la participation du Hamas, la modernisation des institutions de l’Autorité palestinienne et un engagement ferme pour la paix avec Israël. Ottawa insiste sur la nécessité d’un État palestinien démilitarisé et démocratique.
Ces positions marquent un tournant majeur parmi les puissances du G7. Avec la France, le Royaume-Uni et le Canada, trois grandes démocraties occidentales s’alignent désormais en faveur d’une reconnaissance officielle, accentuant la pression sur les États-Unis, l’Allemagne, l’Italie et le Japon qui n’ont pas encore franchi ce cap. Ce mouvement s’inscrit dans un contexte de mobilisation internationale croissante face aux souffrances des civils palestiniens.
La reconnaissance de la Palestine par ces deux États n’est pas perçue comme un simple geste symbolique. Elle représente une tentative diplomatique forte pour relancer les négociations de paix et faire pression sur les deux parties afin de progresser vers une solution durable. Cette reconnaissance pourrait également influencer le vote de nombreux pays à l’ONU en septembre.