États-Unis : Barack Obama sort de son silence face aux accusations de supposé « coup d’État » de Donald Trump

Donald Trump a relancé, mardi 22 juillet, ses attaques contre son prédécesseur Barack Obama, qu’il accuse de “trahison” et d’avoir tenté d’organiser un “coup” pour entraver sa victoire électorale de 2016. Interrogé par les journalistes dans le Bureau ovale, il a affirmé sans preuve qu’Obama et plusieurs responsables de son administration auraient fabriqué des éléments d’intervention russe pour discréditer sa campagne.
Barack Obama, qui jusqu’alors s’en tenait à une posture réservée, a répondu via son porte-parole. La réaction officielle évoque un flot d’« informations erronées » émanant de la Maison‑Blanche et qualifie les accusations de “ridicules” et de divertissement politicien. L’ancien président rappelle que les conclusions du renseignement américain et du Sénat bipartite de 2020 affirmant que la Russie n’a pas altéré les résultats électoraux demeurent inchangées.
Derrière ces attaques verbales se dessine, selon de nombreux analystes, une stratégie de diversion : Trump chercherait à détourner l’attention du scandale Epstein, très sensible auprès de ses partisans. Le moment choisi, quelques jours après la publication de milliers de documents sur Epstein, suggère une manœuvre politique visant à relancer son camp et à orienter le débat public sur ses opposants démocrates, principalement Obama.