Côte d’Ivoire : arrestations au sein de l’opposition à quelques mois de la présidentielle

La tension monte en Côte d’Ivoire à l’approche de l’élection présidentielle, prévue dans quelques mois. Le lundi 8 juillet 2025, plusieurs figures du principal parti d’opposition ont été placées en garde à vue, selon des sources proches du dossier. Parmi les personnes interpellées figureraient des cadres critiques à l’égard du président Alassane Ouattara, ce qui fait craindre à certains observateurs une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

Les motifs officiels des interpellations n’ont pas été détaillés par les autorités au moment de la rédaction, mais des sources officieuses évoquent des accusations liées à la sécurité intérieure, ou à des propos jugés subversifs lors de récentes prises de parole publiques. Ces arrestations surviennent dans un contexte déjà tendu, où l’opposition dénonce depuis plusieurs mois un climat démocratique dégradé, notamment en ce qui concerne la liberté d’expression et l’équité du processus électoral.

Si le gouvernement affirme agir dans le cadre de la loi, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer une tentative d’affaiblissement de la concurrence politique. Des ONG et diplomates internationaux appellent au respect des droits fondamentaux et à la préservation d’un climat électoral apaisé, estimant que toute dérive autoritaire pourrait alimenter l’instabilité. Dans l’attente de précisions sur les suites judiciaires, ces arrestations pourraient radicaliser une partie de l’opinion, et compliquer la perspective d’un scrutin transparent et inclusif.