Liège aéroport : les intrusions de drones imposent une cinquième fermeture d’urgence cette semaine
L‘aéroport de Liège a de nouveau été le théâtre d’une perturbation significative, imposant la suspension de son trafic aérien pour la cinquième fois au cours de la semaine. Des observations répétées de drones dans son espace aérien ont contraint les autorités à activer la procédure d’urgence, affectant les opérations et générant des retards considérables pour les activités logistiques et de fret. Cette récurrence inquiétante soulève des interrogations sérieuses quant à la sécurité des infrastructures aéroportuaires et à la capacité à prévenir de telles incursions non autorisées, lesquelles représentent un risque non négligeable pour l’intégrité des vols.
La dernière alerte est survenue en soirée, avec un premier signalement d’un engin non identifié vers 19 h 30. Quelques instants plus tard, aux alentours de 19 h 45, deux autres drones ont été distinctement observés planant au-dessus des installations. Cette multiplicité des intrusions dans un laps de temps si restreint a précipité la décision de fermer le ciel liégeois, une mesure indispensable pour garantir la sûreté des aéronefs en phase de décollage ou d’atterrissage. Les protocoles de sécurité imposent en effet une tolérance zéro face à de tels incidents, compte tenu des dangers de collision ou d’interférence avec les systèmes de navigation.
Ces épisodes à répétition illustrent la vulnérabilité croissante des espaces aériens contrôlés face à l’usage malveillant ou imprudent de drones. Chaque fermeture engendre une onde de choc sur les chaînes d’approvisionnement et l’économie locale, Liège Airport étant un carrefour logistique européen crucial, particulièrement actif durant les heures nocturnes. Les enquêtes sont sans doute en cours pour identifier les opérateurs de ces appareils et déterminer leurs motivations, mais l’absence de solutions pérennes pour contrer ces menaces aériennes légères demeure une préoccupation majeure pour les gestionnaires d’aéroport et les forces de l’ordre. L’atténuation de ce risque persistant requiert une réflexion approfondie sur les technologies anti-drones et la législation en vigueur.