France : l’État porte plainte contre AliExpress et Joom pour vente de produits illégaux
Les autorités françaises ont annoncé l’engagement de poursuites judiciaires contre les plateformes d’e-commerce AliExpress et Joom, accusées de commercialiser des « poupées pédopornographiques ». C’est le ministre du Commerce, Serge Papin, qui a officialisé la décision lors de son passage sur TF1, évoquant une affaire « d’une gravité extrême » nécessitant une réponse immédiate de l’État.
Selon le ministère, plusieurs signalements ont révélé la présence en ligne de produits imitant des mineurs, vendus comme des objets sexuels. Une dérive jugée intolérable par le gouvernement, qui affirme vouloir imposer le retrait instantané de ces articles et engager la responsabilité des plateformes concernées. Les services compétents travaillent désormais avec les autorités judiciaires pour établir les responsabilités pénales et administratives.
Cette action s’inscrit dans une volonté plus large de réguler les géants du commerce en ligne, souvent accusés de laisser circuler des produits illicites ou dangereux. L’État entend renforcer les contrôles, durcir les obligations des marketplaces et rappeler que la protection des mineurs constitue une ligne rouge qui ne saurait être franchie. Les plateformes, elles, sont désormais sommées de coopérer pour éviter de nouvelles sanctions.
