Sénégal : la détention de journalistes et la coupure de signaux télévisés suscitent l’indignation

Une vague de réprobation s’est élevée à la suite de la détention de la journaliste Maïmouna Ndour Faye et de son confrère Babacar Fall, couplée à l’interruption des signaux des chaînes de télévision 7tv et TFM. Ces mesures, perçues comme une restriction disproportionnée des libertés fondamentales, s’inscrivent dans la mouvance de l’affaire Madiambal Diagne et provoquent une condamnation énergique de la part du milieu médiatique et des défenseurs des droits humains.

L’incarcération des professionnels de l’information et la suspension des retransmissions télévisuelles sont assimilées à une grave atteinte aux principes de la liberté de la presse. Les critiques affirment que ces actes constituent une tentative de museler l’expression et de contrôler le flux d’information dans le débat public. La décision d’éteindre les émetteurs de deux médias notables accroît les craintes d’une dérive autoritaire et d’une remise en cause des acquis démocratiques.

Ces représailles à l’encontre des médias créent un climat de tension où l’exercice du journalisme devient périlleux. Elles rappellent l’importance capitale d’une presse indépendante et pluraliste en tant que pilier de la transparence et de la bonne gouvernance. Les organisations de presse appellent ainsi à la libération immédiate des journalistes et à la réhabilitation sans délai des signaux des chaînes concernées.