Madagascar : Andry Rajoelina promet de démissionner s’il ne met pas fin aux coupures d’eau et d’électricité d’ici un an

Le président malgache Andry Rajoelina a convoqué ce mercredi une grande réunion au palais présidentiel, réunissant plus de 1 500 participants parmi lesquels des universitaires, syndicalistes, journalistes et figures de la société civile. Objectif : engager un dialogue national autour des défis économiques et sociaux du pays, notamment les pénuries d’eau et d’électricité qui paralysent régulièrement la capitale.
Devant une assemblée attentive, le chef de l’État a pris un engagement fort : « Je le jure devant Dieu, si dans un an, il y a encore des coupures d’eau et d’électricité à Antananarivo, je démissionnerai. Un an, je vous le demande. Je réussirai ! » Une promesse audacieuse qui résonne comme un test de crédibilité pour le président, à moins de deux ans de la prochaine échéance électorale.
Pour concrétiser cet engagement, Rajoelina a annoncé la commande urgente de générateurs d’une capacité totale de 60 mégawatts, censés arriver dans un délai de deux mois. Ces équipements visent à renforcer la production énergétique nationale et à réduire les fréquentes interruptions qui affectent les ménages et les entreprises de la capitale.
Cette déclaration suscite de vives réactions dans le pays. Si certains saluent une volonté d’action concrète, d’autres y voient une promesse risquée, rappelant les nombreux défis structurels qui freinent la modernisation du réseau électrique malgache.